Selon une étude OpinionWay pour Microsoft France1 :
Le travail contribue au bonheur pour plus de 7 Français actifs sur 10 (72%)
Le lien social est un ingrédient clé du bonheur au travail pour 4 actifs sur 10 (40%)
Le principal élément qui rend les 18-24 ans heureux dans leur travail est qu’ils se sentent bien avec leurs collègues et qu’ils apprécient l’ambiance de travail (44%)
Parmi ceux pour lesquels cela a été possible, plus de 7 actifs sur 10 ont apprécié de se rendre dans les locaux de leur entreprise pendant le confinement (73%)
Issy-les-Moulineaux, le 4 janvier 2021 – A l’aube de cette nouvelle année, placée sous le signe des bonnes résolutions, l’institut OpinionWay a interrogé, pour Microsoft France, les actifs Français sur leur vision du bonheur au travail. Après une année 2020 qui a bouleversé les habitudes de chacun, cette étude analyse la place du travail dans la vie des actifs français, et les ressorts d’une relation épanouie au travail. L’enquête2, menée auprès des actifs français, révèle l’émergence d’une exigence de sens, de nouvelles frontières entre vie privée et vie professionnelle, mais surtout d’une ouverture des actifs français au changement à travers le lien social, source principale de bonheur au travail. Pour le philosophe Charles Pépin : « Cette étude confirme de manière claire que notre bonheur est moins en nous qu’entre nous : rien ne nous rend plus heureux qu’une qualité de liens, et même une qualité de liens quotidiens ».
Nouveaux enjeux, nouvelles attentes… la crise sanitaire et l’adoption massive du télétravail ont transformé notre manière de collaborer, et la place que le travail occupe dans nos vies. Bien que cette période ait révolutionné les usages des actifs français, ils se sont majoritairement adaptés à cette situation exceptionnelle, sans transiger sur une exigence de sens de plus en plus marquée. Une fois acquise la stabilité financière associée à l’activité professionnelle, le lien social s’affirme comme la condition du bonheur des Français au travail. Dans un contexte de changement, ceux-ci se sont emparés de nouvelles pratiques collaboratives et ont repensé la manière de concilier épanouissement personnel et professionnel.
« Chez Microsoft, nous pensons que la place du numérique doit être au service de l’humain, et non l’inverse. Quand une organisation met à la disposition de ses équipes les moyens de collaborer entièrement à distance, sur le lieu de travail ou avec une approche hybride, elle répond à leurs attentes sur un registre qui dépasse un rapport utilitaire au travail. En 2021, bonheur et travail ne s’opposent plus. Ils se nourrissent l’un l’autre, à condition que l’environnement de travail soit un espace vecteur d’échanges, de confiance et d’innovation collective. », précise Nadine Yahchouchi, directrice de l’entité Microsoft 365 de Microsoft France.
- Près de 9 actifs sur 10 déclarent aller au travail avec plaisir ou sans se poser des questions (88%)
- Pour plus de 7 actifs sur 10, le travail contribue à leur bonheur personnel (72%)
- 40% des actifs français considèrent le lien social comme source de bonheur au travail
- 70% des actifs estiment que disposer d’outils numériques faciliterait le travail au quotidien quand 68% expriment le souhait que ces outils se développent davantage dans leur secteur d’activité
Au travail, le bonheur c’est… les autres !
« Cette étude confirme de manière claire que notre bonheur est moins en nous qu’entre nous : rien ne nous rend plus heureux qu’une qualité de liens, et même une qualité de liens quotidiens. Nos liens ne se surajoutent pas à notre identité première pour nous rendre heureux ; ils sont la matière première de notre bonheur. Et l’étude montre que les Français abordent majoritairement le télétravail et les innovations technologiques de manière plutôt créative et ouverte, comme une façon de faire vivre autrement ces liens, voire de les réinventer. Je note avec un sourire particulier le résultat de l’étude concernant les Français en couple qui ont été heureux de télé-travailler côte à côte, de découvrir un autre visage de leur conjoint et de repenser la séparation vie privée vie professionnelle », commente Charles Pépin, philosophe et romancier.
« L’étude révèle donc un esprit positif et une confiance en l’avenir supérieurs à ce que l’on aurait pu imaginer, ce qui est clairement une bonne nouvelle. Si le deuxième confinement a été plus dur que le premier, parce que ce qui devait être exceptionnel s’est finalement répété, les Français restent majoritairement confiants en l’avenir et en leur entreprise. Pour le philosophe de la confiance que je suis, ce point est très rassurant car nous traversons une grande période d’incertitude. »
Pour de nombreux Français, le lien social est aujourd’hui une condition du bonheur au travail. Travail à distance, éloignement, gestes barrières, fermetures des lieux publics… les problématiques posées par la crise sanitaire ont été nombreuses et ont amené les Français à se questionner sur ce qui les rendait heureux au travail. La qualité des relations, qu’elles soient professionnelles ou personnelles, a un impact sur la performance des Français au travail mais également sur leur bonheur. De manière surprenante, le télétravail en famille a plutôt constitué pour les Français une expérience d’exploration et d’épanouissement personnel et collectif positive. Dans une société souvent présentée comme divisée, les actifs ont aimé s’adapter et réinventer leur rapport au travail avec la confiance de leur employeur, le monde professionnel s’affirme comme le nouveau lieu de réconciliation de l’épanouissement personnel et du pacte social.
- Pour 40% des Français, le lien social est un ingrédient clé du bonheur au travail et c’est encore plus vrai pour les 18-24 ans qui le désignent comme leur principale source de bonheur au travail
- 73% des actifs ayant continué à se rendre sur leur lieu de travail ont apprécié de pouvoir y aller pendant le confinement.
- Les actifs qui ont télétravaillé aux côtés de leur conjoint(e) et de leurs enfants se sont sentis plus efficaces et concentrés (77%) que ceux qui ont télétravaillé seuls (59%).
« Ces chiffres sont forts, au vu du contexte de crise que l’on connaît. Cela fait bientôt un an que les habitudes des actifs français ont été bouleversées. En particulier pendant le premier confinement, nombre d’entre eux ont dû se réinventer et assumer au moins trois rôles en simultané : actifs, parents et professeurs. Et toutes les études que nous avons réalisées nous l’ont montré, les femmes actives et mères ont été les premières à devoir jongler entre les trois et à en subir les conséquences. Alors, qu’elles nous disent aujourd’hui, encore plus que les hommes, que leur activité professionnelle contribue à leur bonheur personnel, c’est un signal puissant : elles tiennent à cette liberté offerte par le travail. Un sentiment de liberté acquise sur laquelle elles n’ont aucune envie de revenir », explique Eléonore Quarré, directrice d’études chez OpinionWay.
Le travail, porteur de sens
Si le lien social et la place occupée dans la société sont des éléments importants pour les actifs français, la quête de sens au travail devient un critère fondamental, en particulier chez les plus jeunes. Ces derniers ont besoin d’adhérer à un espace professionnel qui partage leurs valeurs et leurs aspirations personnelles. Même si cette quête de sens se heurte à la dure réalité du marché de l’emploi, elle est devenue, pour les 18-24 ans, un enjeu majeur. Alors que pour les Millennials, l’activité professionnelle doit avoir du sens, pour d’autres, c’est plutôt l’opportunité d’exercer un « métier-passion » qui contribue au bonheur au travail. La reconnaissance, tant économique que sociale de l’activité exercée, joue un rôle prépondérant dans le bonheur au travail des actifs français.
- 56% des actifs français estiment que le travail doit d’abord avoir du sens avant de leur plaire, une tendance plus marquée à 62% chez les 18-24 ans.
- Les artisans, commerçants et chefs d’entreprise citent davantage le fait de pouvoir exercer leur passion comme l’un des principaux éléments qui les rend heureux dans le travail (35% contre 20% de l’ensemble des actifs).
- 88% des artisans, commerçants et chefs d’entreprise déclarent que le travail contribue à leur bonheur contre 65% chez les ouvriers, moins valorisés pour leur métier tant sur le plan économique que le plan social.
Le numérique : un moyen de réinventer son rapport au travail
Si la crise sanitaire a fortement impacté l’activité économique, le confinement a eu, pour certains Français, l’effet d’un déclic, menant à des réflexions voire des remises en question sur le plan professionnel. Bien que les Français aient vu leur quotidien et leur rapport au travail impactés par la crise sanitaire, ils se montrent majoritairement satisfaits (77%) de la manière dont l’organisation à laquelle ils appartiennent a fait face à la crise. Cependant, certains points restent pour eux à améliorer. Conscients que le travail à distance pouvait aller de pair avec l’efficacité, les Français ont été animés par un désir de reconversion, une aspiration à de nouveaux défis ou encore à un meilleur équilibre de vie.
- La crise a animé un désir de reconversion chez 43% des actifs.
- Une envie de reconversion s’est particulièrement manifestée chez les actifs de moins de 35 ans (52%) et les actifs de l’agglomération parisienne (53% contre 43% des actifs toutes régions confondues).
- 30% des actifs estiment que le meilleur moment de leur vie professionnelle est en ce moment même car la période actuelle constitue une opportunité
En l’espace de quelques semaines, le recours massif au télétravail a poussé les entreprises et organisations à s’adapter à un nouvel environnement de travail et de collaboration. Cette période inédite a aussi accéléré l’adoption d’outils numériques afin d’assurer la continuité des activités. Cependant, certains secteurs n’ont pas les mêmes prédispositions ou encore la même culture face au digital.
- La majorité des actifs français estime que disposer d’outils numériques adaptés faciliterait son travail au quotidien (70%) et exprime le souhait que ces outils se développent davantage dans leur secteur d’activité (68%).
- Ainsi, alors que 72% des actifs français estiment qu’en période de confinement il semble plus que jamais indispensable qu’ils puissent disposer d’outils numériques adaptés, 57% considèrent qu’il en existe peu ou pas assez dans leur secteur d’activité.
- Les actifs de 18 à 24 ans sont les plus demandeurs d’outils numériques dans leur secteurs (77%) mais même parmi les actifs de 50 ans et plus, la demande reste forte (61%).
- Conscients que l’avenir de leur commerce repose sur leur capacité à s’adapter au numérique, les artisans, commerçants et chefs d’entreprise sont particulièrement demandeurs d’outils numériques adaptés à leurs métiers (76%).
Précurseurs, modérés, passionnés ou résignés : les Français face au bonheur au travail
Au-delà des grandes tendances concernant le rapport au travail des actifs, l’étude permet de faire émerger quatre typologies d’actifs :
- Les précurseurs qui représentent 30% des actifs, vont travailler avec plaisir mais pour eux, la « quête de sens » est leur but principal. Ils estiment davantage que le travail contribue à leur bonheur que la moyenne.
- Les modérés qui représentent 26% des actifs, vont au travail sans se poser de questions et privilégient le « sens » du travail sur le « plaisir au travail ». Ils ont davantage apprécié leur travail par le passé mais aujourd’hui ce dernier ne contribue que peu à leur bonheur
- Les passionnés, qui représentent 16% des actifs, se rendent au travail avec plaisir et privilégient le plaisir du travail sur le sens du travail. Ils cherchent à faire leurs preuves en permanence et son tournés vers l’avenir.
- Les résignés qui représentent 26% des actifs, ne trouvent pas vraiment, voire pas du tout, de bonheur dans le travail. Le travail ne les épanouit pas, il leur permet avant tout de survivre financièrement et de prendre soin de leur famille
1- Toute publication totale ou partielle doit impérativement utiliser la mention complète suivante : « Etude OpinionWay pour Microsoft France » et aucune reprise de l’enquête ne pourra être dissociée de cet intitulé. 2- Méthodologie L’étude a été menée par l’institut Opinion Way pour Microsoft France en deux phases :
- Une étude qualitative, réalisée en amont
- Une étude quantitative, administrée ensuite.
La phase qualitative de cette étude a consisté en une communauté en ligne d’une durée de 4 jours réalisée auprès de 177 actifs du 5 au 8 novembre 2020. Chaque jour, plusieurs sujets étaient posés. Au total, 18 sujets ont été abordés et 467 réponses ont été recueillies. La phase quantitative de cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 2025 personnes, représentatif de la population française active âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. Les interviews ont été réalisées par questionnaire autoadministré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview).
- Les interviews ont été réalisées du 26 au 30 novembre 2020.
- OpinionWay rappelle par ailleurs que les résultats de ce sondage doivent être lus en tenant compte des marges d’incertitude : 1 à 2,2 points au plus pour un échantillon de 2000 répondants.
OpinionWay a réalisé cette enquête en appliquant les procédures et règles de la norme ISO 20252.
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Névine CHATILA – [email protected]