Développement durable : Microsoft s’engage pour la préservation de la biodiversité et des écosystèmes mondiaux

Biodiversité

En janvier dernier, Microsoft affichait son ambition d’agir de façon concrète pour l’environnement à travers une série d’engagements forts visant à atteindre une empreinte carbone négative d’ici à 2030 et en appelant son écosystème à avoir un impact positif sur l’environnement.

Dans la continuité de ces annonces et face à une crise sanitaire mondiale, il est urgent de prendre conscience du rôle de la nature et de la biodiversité dans le bien-être de nos sociétés : de la qualité de l’air et de l’eau à la composition de nos aliments en passant par une utilisation saine et responsable des énergies et des matériaux dont nous disposons, chaque individu et chaque organisation peut agir de façon à protéger les écosystèmes menacés. Une urgence confirmée par les chiffres : un quart des espèces dans le monde sont désormais menacées d’extinction, alors que les zones humides et les récifs de coraux, berceaux capitaux de la vie, ont perdu respectivement 87% et 50% de leur surface depuis le début de l’ère moderne.[1] C’est pourquoi, Microsoft franchit une deuxième étape et annonce, aujourd’hui et par la voix de son Président Brad Smith, une série d’initiatives qui visent à aider à la préservation et à la protection de la biodiversité et des écosystèmes dans le monde.

 

Ces initiatives s’articulent autour de 4 grands principes :

  1. Mettre les données et la technologie au service de la biodiversité avec la création d’une plateforme internationale, le « Planetary Computer » :

On ne peut résoudre un problème qu’en le comprenant pleinement. C’est d’autant plus vrai pour un problème comme celui du déclin de la biodiversité, qui ne peut être abordé que globalement, en n’omettant aucune donnée environnementale – des données d’une très grande diversité de natures (la pluviométrie, la santé de la faune marine d’une zone donnée ou encore la composition arboricole d’une forêt) et de sources (chercheurs associations et ONG, entreprises, gouvernements, individus). C’est pourquoi Microsoft annonce la création d’une plateforme dont l’objectif sera d’agréger, de visualiser et d’analyser des données environnementales à l’échelle planétaire, le « Planetary Computer ». Dotée de capacités de calcul et de machine learning, cette plateforme hébergera et analysera donc de la data environnementale en provenance de sources très diverses, et la mettra, de manière simplifiée, à la disposition de toutes les organisations prenant des décisions impactant l’environnement, tel un puissant moteur d’analyse et de recherche.

Il y a deux ans et demi, nous lancions le programme AI for Earth afin de permettre aux organisations qui travaillent à la protection de la planète de bénéficier du potentiel de l’intelligence artificielle dans leurs recherches et leurs actions. Jusqu’à présent, cela a permis à près de 500 organisations dans plus de 80 pays du monde entier de travailler sur des innovations environnementales qui changent la donne.

Pour répondre à des problématiques d’une grande complexité, comme celles ayant attrait au déclin de la biodiversité, notre communauté AI for Earth a besoin d’accéder à des milliards de données environnementales collectées dans l’espace, l’atmosphère, dans et sur le sol, ainsi que dans l’eau. Elle a donc besoin d’un outil efficace pour trouver l’information qui lui sera utile dans ce grand ensemble de données ; ce que sera très exactement le Planetary Computer. Mais nous ne pouvons construire un outil aussi global et complexe seul ! Le programme AI for Earth va ainsi entrer dans une nouvelle phase, traduite par une augmentation du fonds alloué et par la définition d’un nouvel axe justement dédié au développement du Planetary Computer. La sélection des nouveaux membres du programme va donc être faite sur la base de leur apport potentiel au développement de la plateforme. L’idée est ici de créer un cercle vertueux : utiliser les ressources et le travail des membres d’AI for Earth pour développer le Planetary Computer, plateforme qui aidera elle-même les membres d’AI for Earth à grandir et développer leurs projets.

Le Planetary Computer va en effet permettre à ses utilisateurs, qu’ils soient membres du programme AI for Earth ou non, de faire des recherches localisées, de découvrir les environnements dans une zone précise, d’identifier un environnement particulier dans le monde, de répondre aux questions cruciales que se posent les scientifiques, les organisations de protection de la nature et les entreprises engagées pour l’environnement.

A titre d’exemple, la plateforme mondiale combinera des images satellites aux données fournies par les utilisateurs (comme les gestionnaires forestiers) pour faire des prévisions sur la disponibilité de l’eau et les risques d’inondation et ainsi permettre aux urbanistes et agriculteurs de prendre des mesures locales et mieux maîtriser leur quotidien.

 

  1. Permettre à nos clients et partenaires de gagner en autonomie

 Nous pensons également qu’il est vital d’aider nos clients et partenaires à relever les défis de la préservation de la biodiversité grâce à la technologie. Nous développons ainsi des outils et services leur permettant de mieux comprendre l’écosystème qui les entoure aujourd’hui, de surveiller et de modéliser les changements climatiques ou humains, de les gérer de manière à protéger la biodiversité, le bien-être et le mode de vie de leur communauté et plus largement de la planète.

Nous accompagnons par exemple le Department of Primary Industry and Resources (DPIR) en Australie qui a mis en place une solution d’intelligence artificielle pour surveiller la santé de la faune marine, grâce à l’analyse de vidéos sous-marines capturées autour de la zone de Darwin Harbour. La solution, qui utilise Azure Cognitive Services, est désormais accessible à tous sur GitHub et permet réduire le processus très chronophage de recensement de la faune locale en automatisant l’identification des différentes espèces de poissons.

Au-delà de la surveillance, la protection des écosystèmes nécessite aussi des actions de terrain. C’est pourquoi nous poursuivons notre étroite collaboration avec des organisations comme Wildlife Protection Solutions et Peace Parks, qui utilisent caméras à distance pour détecter et répondre aux menaces de braconnage. Ces deux organisations ont choisi Azure et Microsoft AI pour le traitement des images, afin d’allouer ensuite plus efficacement leurs ressources anti-braconnage dans des zones protégées à travers le monde. Et ce ne sont quelques exemples parmi de nombreuses autres initiatives.

En France, nous accompagnons également le collectif agricole En Direct des Eleveurs. Avec notre soutien, il a pu concevoir une application dans laquelle les producteurs de lait peuvent saisir des données sur l’alimentation de leur bétail et faire des corrélations – grâce à un algorithme de machine learning – entre alimentation, production, qualité du lait proposé et impact environnemental et sanitaire. En étendant son modèle à des centaines d’éleveurs répartis à travers toute la France, En Direct des Eleveurs va permettre à la filière d’envisager une production raisonnée et responsable.

 

  1. Prendre la parole sur les politiques environnementales

 Les gouvernements et les Etats ont un rôle central dans la définition des mesures à respecter pour la gestion des écosystèmes et de la biodiversité. Ils disposent de quantités massives de données essentielles à l’avancée scientifique sur les sujets environnementaux mais également de nombreux espaces publics qu’ils peuvent utiliser pour gérer et restaurer des écosystèmes essentiels au bien être de notre planète. Enfin, ils établissent et mettent en œuvre des politiques régissant l’utilisation et la gestion des ressources naturelles et des écosystèmes.

C’est pourquoi, en tant qu’acteur majeur du numérique, nous participerons activement au développement d’initiatives de politique publique visant à gérer et à protéger les écosystèmes à l’échelle nationale et mondiale.

Notre contribution portera plus particulièrement sur quatre domaines qui, selon nous, peuvent faire la différence :

  • Evaluation des écosystèmes nationaux, pour permettre aux gouvernements de comprendre ce qu’il se passe dans l’environnement naturel d’un pays, avec la participation de scientifiques de responsables politiques, d’universités et d’ONG et ainsi définir la meilleure façon de gérer les ressources naturelles d’un territoire.
  • Création d’infrastructures pour surveiller et analyser les écosystèmes, grâce aux outils numériques, et permettre aux gouvernements de collecter, d’intégrer et de mettre des données clés à la disposition des agriculteurs, pêcheurs, forestiers et autres acteurs de l’environnement pour mieux gérer les ressources naturelles.
  • Entretien des terres et des eaux publiques dans le but de protéger les écosystèmes et les zones sensibles, de créer des refuges pour la faune et la flore mais aussi préserver le patrimoine culturel.
  • Renforcement des partenariats publics-privés afin d’encourager et de faciliter les investissements des organisations non gouvernementales ou du secteur privé à mener des actions pour protéger et restaurer les écosystèmes naturels.

 

  1. Assumer notre responsabilité dans l’empreinte écologique

 Nous assumons et assumerons la responsabilité des impacts de nos activités directes sur les écosystèmes en renforçant notre champ d’action et en protégeant plus de superficie terrestre que nous n’en utilisons d’ici 2025.

Les activités de Microsoft sont en effet opérées, à ce jour, sur une superficie totale de près de 4500 hectares dans le monde – vous pourrez visualiser grâce à notre outil dédié où nous opérons, et ce par écorégion et par biome. Aujourd’hui, nous nous engageons donc à protéger plus largement la biodiversité et les écosystèmes naturels en utilisant des approches telles que la création de parcs nationaux, l’achat de terres, la servitude environnementale, ou la mise en place de la protection de terres par des communautés locales ou des population autochtones – le tout sur une surface qui sera donc supérieure à 4500 hectares, d’ici à 2025.

Ces opérations seront réalisées en partenariat avec The Nature Conservancy au niveau mondial et la National Fish and Wildlife Foundation aux États-Unis

Cette responsabilité passera également par la sensibilisation et la mobilisation de nos collaborateurs, appelés à participer à des actions de bénévolat et de don axées sur la biodiversité et la protection des écosystèmes.

 

Aujourd’hui, nous sommes engagés dans une course contre la montre pour mieux gérer les ressources naturelles de notre planète. Il est urgent que les organisations gouvernementales et non gouvernementales, les entreprises privées, les acteurs sociaux, les chercheurs et les scientifiques, tous, se mobilisent pour répondre au plus grand défi jamais rencontré par l’humanité. Chez Microsoft, en tant qu’acteur du numérique, nous savons notre rôle primordial, et nous accélérons notre action en ce sens.

Pour en savoir plus sur ces annonces, rendez-vous sur le blog post de Brad Smith – Président de Microsoft.

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