Selon un tiers des internautes belges, le harcèlement en ligne a également des répercussions hors ligne

 |   Thomas Kersten

Un peu plus d’un internaute belge sur trois est confronté également hors ligne aux conséquences du harcèlement en ligne. Pour 36% d’entre eux, la conséquence la plus courante est une perte de confiance dans l’autre. Le harcèlement en ligne est aussi responsable d’un stress supplémentaire estimé à 33%, soit un niveau de stress nettement supérieur à la moyenne internationale évaluée à 22%. En outre, près d’un quart des victimes en ligne indiquent qu’elles dorment moins en raison de ce harcèlement.

C’est ce qui ressort d’une enquête sur la courtoisie numérique qui a été menée dans quatorze pays. La Belgique arrive en quatrième position en ce qui concerne l’indice de courtoisie numérique, après le Royaume-Uni, l’Australie et les Etats-Unis. Microsoft publie les résultats de cette étude à l’occasion du Safer Internet Day (Journée internationale pour un internet plus sûr). Celle-ci vise, chaque année, à sensibiliser davantage le public à la sécurité sur internet.

Les jeunes ont deux fois plus de chance de connaître leur harceleur dans la vraie vie

Dans de nombreux cas, le harcèlement en ligne peut avoir un véritable visage. Les jeunes belges rencontrent leur harceleur en ligne deux fois plus souvent que les adultes (61% contre 34%). Ils ont également moins confiance en eux que les adultes pour faire face à cette situation (34% contre 28%). Toutefois, ils savent beaucoup mieux où s’adresser s’ils ont besoin d’aide (38% contre 18%).

Il ressort également de cette enquête qu’un comportement négatif en ligne, tel que le trolling ou le cyberharcèlement, est toujours fréquent. Près de 60 pour cent des internautes belges y ont déjà eu affaire. Les problèmes les plus courants dans notre pays sont des prises de contact non sollicitées (34%), un traitement calomnieux (24%) et des sextos indésirables (22%).

Un internet plus sûr

« Les résultats de cette enquête nous indiquent qu’il est nécessaire de prendre des mesures pour un internet plus courtois, d’autant plus que les conséquences se font également ressentir hors ligne », confie Michael Beal, General Manager de Microsoft Belux. « En ligne, il convient simplement de respecter les autres et leurs différentes opinions. Si vous ne vous sentez pas en sécurité en ligne, il est important de pouvoir en parler à quelqu’un. Soutenez les victimes et rapportez tout comportement en ligne que vous jugez inacceptable. »

Afin que les jeunes aient davantage confiance au monde en ligne, des bénévoles de Microsoft se rendent chaque année en classe afin de parler d’un internet plus sûr. Cette année, ils se sont rendus dans 168 écoles à travers le pays. Vous trouverez davantage d’informations sur le site web de Child Focus.

Cette enquête a été réalisée en ligne en juillet 2016 auprès de jeunes de 13 à 17 ans ainsi qu’auprès d’adultes de 18 à 74 ans. Vous pouvez trouver tous les résultats belges de cette enquête sur notre OneDrive.

Tags: , ,