De la recherche de calibre mondial à des résultats concrets : L’occasion de l’IA pour le Canada 

Image of AltaML's Edmonton office

Le Canada s’est taillé une place de chef de file mondial en intelligence artificielle, grâce à ses forces en recherche, en talent et en entrepreneuriat qui alimentent une vague d’innovation. Le pays est en tête du G7 en matière de production de recherche par habitant. Alors que le nombre de professionnels de l’IA a augmenté de 30 % en 2023, près de la moitié des travailleurs canadiens (46 %) utilisaient l’IA générative en août 2024, soit une augmentation de 116 % depuis 2023, ce qui souligne la rapidité avec laquelle l’IA s’intègre dans le monde du travail. La dynamique est forte et se traduit par des résultats concrets. 

Dans tous les secteurs, les entreprises cherchent des moyens d’intégrer l’IA dans leurs activités, et AltaML, une entreprise basée à Edmonton, est à l’avant-garde de cette tendance. Spécialisée dans l’IA verticale, c’est-à-dire les systèmes d’IA conçus pour des secteurs et des cas d’utilisation spécifiques, AltaML aide des organisations de tout le Canada, des hôpitaux aux fournisseurs d’énergie en passant par les agences gouvernementales, à résoudre des problèmes critiques pour leur activité de manière responsable et à grande échelle grâce à des solutions d’IA sur mesure. 

AltaML se concentre sur l’intégration d’outils d’IA personnalisés, tirant parti de composants agentiques, dans les industries traditionnelles afin de générer des résultats concrets. AltaML a contribué à optimiser les réadmissions à l’hôpital pour améliorer les soins aux patients et l’efficacité, à automatiser l’analyse de documents dans les services professionnels pour rationaliser les flux de travail et réduire les efforts manuels, et à améliorer la prise de décision opérationnelle dans des secteurs complexes et réglementés comme l’agriculture et l’énergie, ce qui a permis d’accroître l’efficacité et d’améliorer les résultats. 

Parfois, ces outils façonnent des systèmes critiques en arrière-plan. Lorsque les responsables de la planification des mesures d’urgence en Alberta ont eu besoin d’aide pour interpréter les données sur les risques d’incendie pendant une saison extrême de feux de forêt, AltaML a contribué à la mise en place d’un système prédictif, développé en collaboration avec Alberta Wildfire et Microsoft, qui a donné aux équipes de première ligne un avantage pour se préparer à des menaces évoluant rapidement. La solution d’IA analysait quotidiennement des dizaines de milliers de points de données, notamment les régimes des vents, les niveaux de végétation, les coups de foudre et les données historiques sur les incendies, afin de prédire la probabilité de nouveaux départs de feu.  

Hébergé de manière sécurisée sur Microsoft Azure, le système a permis de signaler les zones à haut risque aux agents de service avec une précision pouvant atteindre 80 %, et d’économiser entre 2 et 5 millions de dollars canadiens en coûts d’exploitation annuels, ce qui leur a permis d’allouer de manière proactive des ressources telles que des avions-citernes et des équipes au sol. Il ne s’agissait pas d’une démonstration ponctuelle, mais d’une partie intégrante de la philosophie plus large de l’entreprise : montrer ce que l’IA peut faire lorsqu’elle est déployée de manière responsable et dans l’intérêt du public. 

Bâtir des bases solides   

L’outil de prédiction des feux de forêt à l’aide de l’IA est un exemple de ce qu’il est possible de réaliser lorsque la recherche et l’industrie s’unissent. Le Canada dispose des atouts fondamentaux : l’excellence en recherche, le talent technique et un écosystème dynamique de jeunes entreprises qui lui permettront de mettre à l’échelle davantage de solutions de ce type.   

Pourtant, notre potentiel n’est pas pleinement exploité. Selon le Work Trend Index 2025 de Microsoft, 72 % des chefs d’entreprise envisagent de recruter des profils liés à l’IA, mais seulement 35 % des organisations utilisent actuellement des agents IA pour automatiser leurs processus. L’enthousiasme des dirigeants ne s’est pas encore traduit en actions concrètes sur le terrain. 

« C’est un décalage énorme », a déclaré Nicole Janssen, cofondatrice d’AltaML. « Nous avons travaillé dans des dizaines de secteurs – énergie, santé, administration publique, construction – et nous n’avons jamais rencontré une seule entreprise où l’IA ne constituait pas la solution à au moins un problème commercial. » 

L’adoption prend du temps. AltaML indique que son cycle de vente moyen au Canada est 4,5 fois plus long que sur d’autres marchés. Des facteurs tels que les processus d’approvisionnement, l’accès aux infrastructures et l’incertitude réglementaire ralentissent souvent le passage de la phase pilote à la production.  

Néanmoins, les avantages sont évidents. Le Conference Board du Canada estime que l’IA pourrait augmenter la productivité nationale de plus de 17 %. Accenture Canada a constaté que l’IA pourrait contribuer à une augmentation de 180 milliards de dollars de la productivité annuelle de l’économie canadienne d’ici 2030. 

La confiance, un atout national 

AltaML utilise un modèle fondé sur la collaboration, le perfectionnement continu des compétences et l’application responsable de l’IA. En collaboration avec Microsoft et d’autres partenaires, AltaML veille à ce que les systèmes d’IA soient conçus non seulement pour les organisations, mais aussi avec elles. Cela implique notamment d’intégrer des scientifiques des données au sein des équipes des clients, de tirer parti de l’évolutivité et de la sécurité des plateformes infonuagiques telles qu’Azure, et de former les utilisateurs à interagir de manière responsable avec la technologie. Grâce à cette collaboration, AltaML et Microsoft aident les entreprises de divers secteurs à exploiter la puissance de l’IA verticale pour résoudre des défis complexes et stimuler l’innovation.  

Comme l’a déclaré Mme Janssen, « l’IA n’est réellement efficace que si elle est déployée en collaboration avec les personnes et les organisations qui comprennent en profondeur les défis propres à leur secteur ou à leur industrie. Ce sont elles dont le travail sera amélioré et transformé grâce à cette technologie. »   

À mesure que le débat public sur les technologies émergentes s’intensifie, le besoin de transparence s’accroît également. Soixante pour cent de la population canadienne reste sceptique quant à l’impact de l’IA. Gagner la confiance grâce à l’explicabilité, à l’équité et à une gouvernance solide sera essentiel pour une adoption à grande échelle. « Imaginez que l’IA développée au Canada soit synonyme de confiance », a déclaré Mme Janssen. « Sécurisée. Transparente. Impartiale. C’est ainsi que nous gagnerons. »   

La norme d’IA responsable de Microsoft et les initiatives de formation en IA générative menées par ses partenaires visent à former les Canadiens de divers secteurs à l’IA générative afin de combler le fossé entre l’expérimentation et la mise en œuvre. L’accent est mis sur le renforcement des bases nécessaires à l’adoption de cette technologie, en fournissant une technologie fiable, une infrastructure évolutive et une formation aux Canadiens afin de garantir que l’IA soit accessible et pratique pour les entreprises de toutes tailles, dans toutes les régions. 

De la recherche aux résultats 

La voie à suivre consiste moins à inventer de nouveaux outils qu’à mettre en œuvre ceux qui fonctionnent déjà. Cela implique de mettre en place des infrastructures favorisant leur adoption, de former les acteurs de tous les secteurs et d’aligner les parties prenantes, publiques et privées, autour d’une stratégie commune. 

Toutefois, les progrès ne viendront pas uniquement du secteur technologique. Ils nécessitent l’engagement des décideurs politiques, des éducateurs, des chefs d’entreprise et des investisseurs qui considèrent l’adoption responsable non pas comme un risque, mais comme un avantage concurrentiel. Comme le souligne le récent communiqué du B7, l’engagement du Canada en faveur d’une croissance inclusive et responsable nécessite des stratégies nationales qui soutiennent l’innovation, le perfectionnement des compétences et la transformation numérique. Lorsque les gens comprendront comment fonctionne l’IA et comment l’exploiter dans leur travail quotidien, dans tous les secteurs et dans les secteurs public et privé, les taux d’adoption augmenteront, ce qui permettra d’accroître la productivité et d’élargir la participation à l’innovation. 

AltaML ne cherche pas à surfer sur la vague. Elle aide les organisations et les entreprises canadiennes à résoudre des problèmes concrets à l’aide d’outils pratiques. Ce faisant, elle montre comment l’innovation peut produire des résultats lorsqu’elle est conçue pour servir. En fondant son leadership en matière d’IA sur la confiance, la collaboration et l’inclusion, le Canada peut passer du potentiel à la réalité. 

Les bases sont jetées, il est maintenant temps de passer à l’échelle supérieure.