Passer au contenu principal

Des écoles, pour quoi faire ? Pour répondre à six grands défis de la société française en 2024 (et au-delà) !

Six ans déjà que Microsoft France et Simplon développent un réseau d’écoles IA, cloud, et cyber avec des partenaires. Le bon moment de rédécouvrir leur impact, à la lumière de six des grands défis qui marquent la société française d’aujourd’hui.


Le défi de la FORMATION : accélérer.

Le premier quinquennat d’Emmanuel Macron avait vu naître un grand plan d’investissement dans les compétences (PIC). Son évaluation, en 2023, avait mis en lumière des formations insuffisamment « dirigées vers les métiers en tension ». En 2024, l’ambition revendiquée, pour atteindre le plein-emploi, est d’accélérer la formation des actifs, davantage « selon les besoins de la Nation ». Selon Les Echos, cet effort « est censé mettre fin à “cette anomalie” qui fait que la France manque aujourd’hui de travailleurs “dans les fermes, les restaurants, chez nos artisans”. Comme elle risque d’en manquer demain dans le nucléaire ou le numérique. » Cette ambition a d’ailleurs été réaffirmée s’agissant de l’intelligence artificielle en particulier avec l’annonce d’un investissement de 400 millions d’euros dans le développement des futurs talents de l’IA.

Concernant le numérique, l’Institut Montaigne estime que 845 000 personnes doivent être formées entre 2023 et 2030 ; et au moins 130 000 personnes par an en 2030. Or en 2022, seules 70 000 personnes ont rejoint les métiers du numérique. « Il faut développer l’offre de formation à tous les niveaux : dès l’école, en introduisant un enseignement du numérique à part entière dans tous les collèges et lycées dès la 5ème ; dans l’enseignement supérieur, en associant une formation au numérique à toutes les disciplines ; au sein de la formation

Le réseau d’écoles développé par Microsoft et Simplon depuis 2018 est l’une de ces “initiatives”. En juin 2022, lors de la première ouverture à Lyon d’une école cloud Microsoft by Simplon, Corine de Bilbao observait dans les colonnes du Progrès : « La réalité, et c’est peut-être un mal français, c’est qu’on a eu tendance à vouloir absolument aller chercher des Bac +5, Bac +7 sur les formations numériques. Au bout d’un moment, il y a une pénurie. Il a fallu trouver autre chose. En même temps, nous avons la conviction que pour arriver à transformer la société, les entreprises, il faut aussi que l’on arrive à avoir des profils beaucoup plus divers ».

Le défi de l’INNOVATION : oser.

Pour relever le défi de l’IA, la France met en avant plusieurs atouts : l’excellence de ses scientifiques, une énergie décarbonée propice au développement de supercalculateurs et un tissu économique et entrepreneurial dynamique. Des avantages stratégiques que le ministre de l’Économie veut soutenir, souligne Siècle Digital: « Le ministre a affirmé que « ”la France est la première nation en Europe sur l’IA” et, rappelant que l’Europe a vu naître l’imprimante de Gutenberg, le continent doit rester “un espace de rupture technologique et d’audace” ».

Source : Sifted

Dans cette dynamique, la Commission de l’IA a présenté un rapport contenant 25 recommandations pour renforcer la position de la France en tant qu’acteur majeur en Europe. Ce rapport, remis au président de la République le 13 mars 2024, met en lumière les opportunités offertes par la révolution technologique de l’IA.

Cela dit, la France organisera en 2025 le second Sommet sur la sécurité de l’IA. « Certains développements et usages de l’IA posent néanmoins des risques, y compris de sécurité, et une coopération internationale constitue le meilleur moyen d’y faire face. Dans le sillage des initiatives internationales impulsées dès 2018 par le Président de la République en matière d’éthique de l’IA, ce Sommet constitue un rendez-vous essentiel pour apporter des réponses concrètes à ces défis. La France sera ainsi honorée de reprendre le flambeau britannique en organisant le prochain Sommet », précisait Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances, et de la Souveraineté industrielle et numérique.

Le réseau d’écoles contribue activement à cette dynamique en formant de manière agnostique aux métiers de l’intelligence artificielle. Comme l’a souligné Corine de Bilbao à Sud Ouest, au printemps 2023, « dans l’intelligence artificielle, il y a des enjeux de souveraineté pour la France ».

Le défi de la SÉCURITÉ : recruter.

En matière de cybersécurité, l’année 2024 s’annonce plus que “sensible”. Entre élections européennes et Jeux olympiques, attaques russes (la France et l’UE constituent des cibles privilégiées) et défis majeurs du côté des données de santé, les chantiers sont légion. Concernant les grands événements, l’Anssi observe qu’ils « offrent aux attaquants des opportunités supplémentaires d’agir. Ils nécessitent en effet la mise en place de nombreux systèmes d’information – souvent interconnectés et parfois créés pour l’occasion – par une multitude d’acteurs aux niveaux de sécurité hétérogènes. Les attaquants peuvent profiter de cette surface d’exposition étendue pour surveiller ou extorquer les organisateurs et les participants. Ils sont également susceptibles d’exploiter la couverture médiatique pour ternir l’image du pays hôte, voire perturber le déroulement de l’événement ».

Source : Anssi

Cette actualité de la cybersécurité s’accroît alors que les besoins en recrutement sont forts. « En lançant les premières promotions Cyber en 2022 avec Simplon, nous savions que les besoins étaient énormes. Il manque 15 000 postes par an en France dans la cinquantaine de métiers de la cybersécurité. En mai 2022, Microsoft France a lancé un Plan de Compétences Cybersécurité pour travailler avec notre écosystème de partenaires. D’ici 2025, nous voulons former 10 000 nouveaux professionnels de la cybersécurité », déclarait la Présidente de Microsoft France, en novembre dernier.

Le défi des COMPÉTENCES : maîtriser.

La maîtrise des technologies numériques souveraines et sûres, constitue l’un des leviers essentiels de France 2030 et une opportunité pour le pays de se positionner dans la course des grands enjeux numériques sur le plan international. Un effort inédit est déployé pour la montée en compétences et l’attractivité dans le domaine du quantique, l’intelligence artificielle et la cybersécurité. L’attractivité de ces filières scientifiques devra se traduire par une augmentation significative des emplois notamment dans la cybersécurité (37 000 emplois supplémentaires d’ici 2025, soit le doublement du niveau actuel) et l’intelligence artificielle.

Cette préoccupation est partagée par les entreprises. Ainsi, le Medef insiste, par la voix de son co-président de la commission Éducation, Pierre Courbebaisse : « L’économie de notre pays aura besoin autant d’un accroissement de ses compétences professionnelles, que d’un besoin de main d’œuvre. Les besoins de tous niveaux et tous secteurs s’annoncent encore importants ».

Le défi des TERRITOIRES : adapter.

En 2024, les territoires français font face à des défis économiques considérables, exigeant une stratégie concertée pour favoriser le développement économique et assurer leur compétitivité à long terme. La priorisation de l’industrie, le soutien aux initiatives locales, la création d’un environnement favorable aux entreprises, ainsi que l’amélioration de la qualité de vie sont autant de priorités essentielles, identifiées par le Baromètre de l’attractivité des territoires. Ces territoires doivent également relever le défi de la fracture numérique, qui accentue les inégalités sociales et territoriales, particulièrement exacerbé par le déploiement prioritaire des technologies dans les zones urbaines.

Source : Institut Montaigne

Pour contrer ce phénomène, les écoles Microsoft by Simplon, en partenariat avec plus de 400 acteurs majeurs tels que Michelin, Avanade, Onepoint, Crédit Agricole, CHU de Nancy, jouent un rôle essentiel dans l’adaptation des territoires aux défis économiques et numériques. Leur présence décentralisée et les programmes de formation sur mesure contribuent à renforcer les compétences locales, à favoriser l’émergence de nouveaux talents et à dynamiser l’activité économique à l’échelle régionale.

Jean-Paul Mazoyer, directeur général du Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, souligne : « La création de cette école illustre bien notre volonté d’accompagner la transition numérique du territoire. L’Intelligence Artificielle est un enjeu majeur de la transformation des entreprises et elle nécessite des compétences spécifiques. Nous voulons aider les entreprises du territoire à répondre au mieux à ce nouveau défi. »

Le défi des PARTENARIATS : se réinventer.

Les modes de coopération entre organisations se réinventent au fil de l’émergence des besoins. Et ce, en complément des actions de la puissance publique.

Mais le réseau d’écoles se développe depuis 2018 avec un partenaire “pivot” : Simplon. Écoutons son fondateur, Frédéric Bardeau : « Simplon, entreprise sociale et solidaire, relève durablement aux côtés de Microsoft, le défi des compétences en formant des demandeurs d’emploi de tous âges et aux parcours très variés, sur les métiers du numérique émergents, innovants et en tension. Nos Ecoles sont nées avec l’IA ; c’est un réseau solide que nous avons pu tisser sur la France et toujours en partenariat avec Pôle emploi, les Régions, les OPCO et les entreprises qui nous font confiance sur les territoires. » L’aventure continue.