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Comment Alstom développe ses services digitaux pour accélérer le passage à la mobilité verte et intelligente

Parce que le Graal, c’est le transfert modal, Alstom développe ses services digitaux (avec Microsoft Azure) pour les intégrer à son offre ferroviaire… Et permettre à ses clients, opérateurs ou autorités de transport, de proposer à leurs publics un service plus ponctuel, plus sûr, et plus informatif. Digitaliser les systèmes ferroviaires présente aussi le double avantage d’encourager les usagers à préférer le train en choisissant un transport moderne et intelligent – mais aussi de décarboner le transport ferroviaire dans son ensemble. 


« Notre plan stratégique Alstom In Motion 2025 est notre réponse à l’accélération historique des besoins de mobilité durable et digitale à travers le monde. Alstom est devenu le premier acteur ferroviaire international dans ce contexte exceptionnel. C’est une responsabilité unique que nous sommes prêts à endosser et notre objectif est d’offrir nos solutions partout où elles sont nécessaires sur la planète », explique le président-directeur général d’Alstom, Henri Poupart-Lafarge. D’où une ambition d’innovation tournée vers la création de solutions de mobilité plus durables et plus intelligentes pour tous. Et ce, dans un contexte européen où le paquet législatif “Fit for 55” et le “Pacte vert” affichent un volontarisme fort. 

  • La décarbonation des transports est essentielle pour limiter les effets du réchauffement climatique. Alstom contribuera fortement à la décarbonation de la mobilité, et leurs objectifs de réduction des émissions sont fondés sur la science, conformément aux trajectoires de l’Accord de Paris. À plus long terme, nous nous sommes engagés à atteindre l’objectif de zéro carbone dans notre chaîne de valeur d’ici 2050. 

  • Les transports (tous modes confondus) sont responsables de 27 % des émissions de carbone dues à la consommation d’énergie dans le monde.  

  • Le rail ne représente qu’environ 2 % des émissions totales du transport. Pourtant, il représente 8 % des déplacements mondiaux de passagers et 7 % de l’activité de fret !  

  • En France, le train à très grande vitesse peut générer jusqu’à 60 fois moins d’émissions de carbone par passager-kilomètre qu’un vol équivalent !  

  • Il est donc évident que la première étape consiste à faire monter plus de gens dans les trains. Pour ce faire, il faut augmenter la capacité de transport ferroviaire en investissant dans le matériel roulant et les infrastructures, avec des incitations réglementaires. 

  • Le rail présente de nombreux autres avantages. Il favorise l’égalité d’accès aux transports, apporte le progrès social et le développement économique, et a des effets positifs sur la qualité de l’air et la santé publique. 

Digitaliser les trains et les rendre intelligents, c’est répondre à trois attentes fondamentales de leurs passagers. La ponctualité d’abord : à défaut de promettre l’impossible, il s’agit de permettre aux usagers d’anticiper les problèmes éventuels, de disposer d’un “plan B” fiable. Ensuite le besoin de sécurité, qui engendre le déploiement de systèmes vidéo pour détecter des mouvements de foules, des bagages abandonnés, des incidents.  Enfin, une information de qualité sur tout ce qui relève de l’intermodalité – et qui peut se révéler compliquée, y compris pour des voyageurs expérimentés. 

Alstom a donc accéléré le développement et l’intégration de services digitaux répondant à ces attentes, largement exprimées par les opérateurs et les autorités de transport dans leurs cahiers des charges. Ainsi, le groupe international les aide à accélérer leur transformation numérique, dans un contexte où l’interconnexion entre systèmes et les échanges de données se sont fortement intensifiés. L’avantage d’Alstom dans ces services digitaux  ? Même si l’entreprise n’est évidemment pas un pure player, une software company, elle connaît le train. Et cette connaissance se révèle souvent décisive pour y ajouter de l’intelligence ! 

Autre “avantage” revendiqué par Alstom : le développement de son partenariat avec Microsoft, qui aide non seulement à bâtir la plateforme SaaS mais aussi à accompagner les équipes commerciales Alstom dans le processus de vente. Si l’entreprise ne change pas de modèle économique, elle s’est réinventée en intégrant des services digitaux pour anticiper les nouveaux besoins – une évolution culturelle importante. S’appuyer sur la solution Azure de Microsoft permet à Alstom de fournir le niveau de cybersécurité et de ségrégation des données attendu par les clients, tout en facilitant la mise à l’échelle des solutions proposées.  

On l’aura compris, les services digitaux développés diffusent une meilleure information auprès des voyageurs, et facilitent le transfert ou report modal. Une expression quelque peu technique pour désigner un chantier collectif majeur : « En géographie des transports et des mobilités, le transfert modal désigne le report d’une partie des flux d’un mode de transport vers un autre, par exemple de la route vers le rail ou de la voiture vers le bus. L’enjeu pour la puissance publique est souvent de guider ces transferts pour améliorer la performance de l’ensemble du réseau. » La performance dont il est question aujourd’hui est largement environnementale.